Première image ? ce café pas loin du Colonel Fabien. Concert de Sophie A.
Hilton est parti le 6 juin 2006. Beaucoup de souvenirs y sont liés mais particulièrement l'album STRUT. La petite cassette audio ressurgie de l'année 1989. Et un titre en particulier; ALL MY LOVE IS YOURS ! Rien de plus beau. Rarement morceau m'aura donné le sentiment que la musique est un langage, que les instruments dialoguent et que de cette énergie dépend la vôtre pour la journée, l'heure ou la minute qui vient !
J'ai rencontré cette jeune femme, délicieuse et qui le savait trop ou si peu, c'est idem, toujours le déséquilibre qui fait que 2 végétaux se rapprochent un jour ou l'autre. La nature, l'humidité du sol, la pente, le vent, le destin.
Elle était d'autant plus "admirable" à mes yeux qu'elle incarnait cet idéal de femme artiste. Pianiste, entière, passionnée.
Et il m'arrive parfois de repenser à ces moments, gracieux, où nous nous faisions écouter des morceaux. A tour de rôle.
Ce jour-là, je lui fais écouter quelques passages chéris de l'album Trust, rythmique identifiable, sud-américaine. Hilton y cherche comme un chien affamé entre les notes, et trouve de nouveaux espaces de vie là où d'autres ont abandonné depuis longtemps. Devant cet enchevêtrement de sons plus rapprochés les uns que les autres, comme étranglés, la demoiselle adorée m'assène soudain horrifiée "Attends, mais il joue atrocement ton pianiste, il est même pas dans le rythme".
Depuis ce jour maudit, je me suis promis de défendre mes oreilles et Hilton Ruiz avec ;-)
Que dieu te bless Ô Hilton Ruiz...
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