Nombre total de pages vues

Rechercher dans ce blog

vendredi 28 novembre 2014

Toninho Horta Djavan 1989


1989. Pas loin de la fin. Marcel Roby. 1ère puis Terminale. L'internat. Le dernier lait fraise près du Babyfoot. Le lait chaud du matin qui garde l'odeur et le goût de la soupe de la veille. Ou du lendemain. C'est la même. Elle tient la distance, surtout en hiver. Entre 2 internements, il y a ces colos en Corse. L'époque est à l'écoute via un walkman double entrée de Djavan mais aussi de Toninho Horta. 2 chemins qui se valent en allant vers le ciel, vers ces retours d'Afrique, plus jeune, où depuis le hublot je reste fasciné, hypnotisé par la ligne blanche, étincelante, de ce qui m'appelle déjà et dont je ne maîtrise pas encore le langage, ses rudiments.    


Quand je les écoute ces 2 là, mon coeur retourne au choix dans les couloirs inhospitaliers de Roby ou sur les plages rassurantes de Calvi. Nulle part ailleurs.

   

mardi 18 novembre 2014

Mama Africa do Brasil. 1999


La première image ? Un concert à Natal. Découverte en live de ce petit bonhomme qui transmet divinement sa passion. Chico Cesar et ce live inoubliable.   

Le Brésil en 1999, c'était spécial. J'arrivais avec mon portugais appris au Mozambique, et qu'est-ce que ça a pu faire marrer les Brésiliens cet accent, cette langue étrange qu"il reconnaissait sans vraiment pouvoir dire où je l'avais appris... Beau souvenir. C'est aussi là, en flânant du côté de Praya da Pipa non loin de Natal, que j'ai été quitte pour une belle frayeur. Je fus victime d'une piqûre de scorpion dont le souvenir est encore aujourd'hui bien vivant (l'équivalent d'un gros coup de jus) au point que j'avais un temps cherché une prise ou un fil électrique dénudé avant de découvrir le scorpion rouge translucide s'agiter comme un possédé suer le matelas jeté à même le sol au milieu de la pièce. J'avais fini la nuit dans un hamac, gavé de Cachaça et d'ail cru... Ma douleur au bras avait persisté jusqu'au lendemain mais enfin j'avais survécu à une époque où sans portable et au fin fonds d'un petit village de bord de mer d'où la technologie était bannie, il fallait rire, s'enivrer, ronquer et espérer... C'est pendant ces vacances qu'il y eut aussi la rencontre décisive de mes oreilles et de Chico Cesar et de son inénarrable Mama Africa...

dimanche 16 novembre 2014

Pour comprendre ce que furent les années 80 , écoutons... Grace Jones, Crissie Hynde et Nina Hagen


Grace Jones pour moi c'est Portfolio à tout jamais il va de soi. Mais Libertango a une place toute particulière dans mes souvenirs : peut-être qu'il incarne d'une certaine façon ce qu'avaient les années 80 de plus beau, fou, irrévérencieux et en même temps de passablement toc, une arnaque par essence... je pense à l'esthétique propre à Jean-Paul Goude qui restera associée à tout ce que la publicité made in eighties donnera de plus rigolo et efficace à la fois. Il y a donc ici le plus beau et ce que la société du spectacle a enfanté de plus mercantile, image d'épinal reprise à l'envi tant et tant de fois jusqu'à la caricature...

Mais revenons à ce morceau il est dans mon petit monde intérieur une face d'un tryptique. Grace ne vient jamais sans Crissie et Nina...

Crissie Hynde et les Pretenders pour le génial Private life.     




Enfin le fameux African reggae de Nina Hagen est toujours dans mon esprit associé aux deux autres, à 3 femmes qui ont ensemble enfanté un peu de ce que sont devenues les années 80.



           

jeudi 13 novembre 2014

Cause I Love You ! Lenny Williams 2014


Parfois je réécoute plein de crooners, de chanteurs à la voix soul, chaude, rythm & blues... Difficile d'en déloger pour moi les Donny Hathaway, Isaac HayesGeorges Benson ou Otis Redding voire Marvin Gaye... Mais parfois il y a comme ça un titre, une voix, une complainte, le fameux Cause I love you de Lenny Williams est de ces titres qui vous électrisent !