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samedi 27 juin 2020

Earth Wind and Fire !!! Be ever... in my ears, in my heart, in my mind ! 1984

J'ai découvert il y a peu Steely Dan, vraiment fort (l'album AJA notamment) riche sur le plan des harmonies, Groupe qui semble-t-il a inspiré beaucoup beaucoup de grands musiciens par la suite.

J'y trouve des parentés avec le style (que personnellement j'adore probablement parce qu'il a bercé mon enfance) d'un Michael Franks, dont l'album The Art of Tea a bercé les oreilles de notre petite dernière alors qu'elle était encore dans le ventre de maman.


Mais de cette époque, je mettrai par-dessus tout Earth Wind & Fire pour l'audace, l'esprit de recherche, les harmonies complexes, la rythmique unique, les voix sensationnelles, les textes habités, la capacité à mettre ce génie à la portée du plus grand nombre.

Alors, il est aussi vrai qu'Earth Wind and Fire est de ces musiques viscéralement liées à de la joie ressentie sur une banquette arrière (la fameuse Totoya puis la Volvo 464 à vitesse automatique que je conduirai quelques années plus tard à Lille.) Earth Wind and Fire c'est aussi ce vieux lecteur pour  cassettes rembobinées au stylo et cette même banquette arrière où je suis à présent tétanisé, parce que les lacets s'enchaînent au rythme de pneus qui crissent quelque part dans l'arrière pays, de petites routes sinueuses et détrempées au coeur mystérieux du Pays Basque, un bolide à la vitesse excessive, une conductrice incontrôlable, sourde à toute inquiétude, puis la sortie de route, la bouse de trop sur une chaussée détrempée... Enfin la reprise du souffle et de ses esprits. Plus de peur que de mal, heureusement. Sauf pour la mythique Toyota.         

     





mercredi 17 juin 2020

Un vent d'été déjà. Juin 2020


Juin 2020. Evidemment Frank Sinatra, c'est le dernier cadeau d'anniversaire que j'ai offert à mon père. Summer Wind (que j'ai découvert sur TSF ou FIP tout récemment) ne quitte plus mes oreilles, il est profondément addictif au sentiment de plénitude. Il y a quelque chose de "déjà entendu" dans ce démarrage, d'un peu classique pourrait-on penser, mais ensuite, le morceau devient singulier, enveloppant, ensorcelant de façon très unique. Il semble avoir été écrit pour vous et sur le chemin qui va du Square Bolivar au 32 de la rue des Amandiers le matin vers 08h10 alors que je croise le soleil pour la première fois en traversant la rue de Belleville pour gagner les hauts du Parc (du même nom),  je ressens parfaitement ce vent d'été que j'ai dans le dos, qui me caresse, bienveillant, et semble même depuis que quelques kilos m'ont quitté, apprécier d'avoir à moins forcer pour me soulever, m'encourager, toujours taquin, frais et de bonne humeur au petit matin. Moment autant plus appréciable que le confinement est remisé aux oubliettes jusqu'à nouvel ordre... Troquer le vent mauvais pour le vent d'été qui approche à grands pas. Quoi de plus stimulant ?