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samedi 24 octobre 2020

Petite musique pour les masses 1988

L'album le plus beau, le plus traumatisant, qui se soit emparé de mon cerveau en 1988. Ecouté, réécouté, sans cesse, pris du désir de m'envoler sous terre, de comprendre l'idée du terrier,  de l'hibernation, surtout en fin de cette adolescence, lorsque l'oeil s'entrouvre, le 3 ème, que l'on comprend ce qui s'est joué de plus malsain, pervers, sous son propre toit. De la manipulation des uns pour étouffer, éteindre les autres, par des voies et des raisons souvent obscures et inavouables probablement. Voir se vérifier l'adage selon lequel les meilleurs d'entre nous se sacrifiant à chaque inspiration, parce que tout leur être est tendu vers le respect de l'autre, des autres, des siens, finissent immanquablement par s'en aller les premiers. Tout est là. En vie comme en guerre.

Année scolaire 1987/88. Je me souviens de cette rencontre en seconde. L'internat bien sûr, mais une rencontre avec un camarade de classe. Cédric (c'est un prénom qui aura compté pour moi) Il a vécu comme moi plus jeune à Abidjan. On se promet de se retrouver pour la nouvelle année 2000 dans le hall de l'Hôtel Ivoire... Voeu naturellement pieux. Truc d'idéalistes mal dégrossis quand on a 14 ans. Tout ça nous semble évidemment à des années lumière de cette rentrée scolaire. 2 ou 3 vies plus loin, inaccessible réalité... Le rendez-vous aurait dû avoir lieu il y a 20 ans déjà... Le temps, sacré faux ami.. 

Mais Music for the Masses lui n'a pas bougé d'un iota. Ca au moins c'est toujours une bonne affaire.

We're flying high, we we're stil watching the world passing by, never want to come down, never want to put my feet back down on the ground.

Pourquoi faire ?   









       

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