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dimanche 14 février 2021

Rêvons un peu ! 1999


Première image ? MA chambre en sous-sol. 18 boulevard de la Liberté. je suis alors au rez-de-chaussée. Soudain, la voix d'Elvis enfle, grésille, semble s'élever d'un vieux 33 tours rayé. Un fantôme se serait-il glissé dans l'appartement. Je descends, pas rassuré. C'est Sem qui s'st glissé dans mon antre par la fenêtre donnant sur le Boulevard. c'st grâce à lui que j'ai vraiment découvert "Evlis" comme lui-seul sait le dire.

En matière d'hymne à la paix, à l'amour, aux deux, beaucoup ne jurent que par John Lennon et son Imagine qu'on dit pacifique, apaisant, emprunt d'une forme d'absolu... Je l'ai toujours trouvé naïf, consensuel et bien trop sucré. J'ai toujours trouvé qu'il lui manquait une je ne sais quoi de cette rage créatrice, de ces sentiments forts que des messages universels se doivent de susciter.


C'est pourquoi je préfère et de loin dans la même veine le If I can dream (of a warmer sun where all my brothers join hand in hand...) d'Elvis Presley. Sem la pagaille a du me le faire découvrir en 1995 à Lille ou plus sûrement à Paris en 1999 lorsque je crèche alors au 283 rue de Vaugirard, dans ma petite allée privée. Je carbure alors à une pomme le matin et une soupe maison de légumes le soir en semaine ! je bosse à la Défense, contrôle de gestion.

Elvis Presley et sa voix chaude, construit son morceau comme une lente montée d'adrénaline, comme un cri d'espoir, d'indignation qui vont crescendo ! Tout y est saillant. Rien n'y laisse indifférent. Voilà son prix : au lieu de vous endormir l'air de rien, de vous fermer les mirettes en vous flattant les oreilles, If I can dream vous secoue, vous réveille, vous arrache et le coeur et de la chaleur du lit, vous ouvre brutalement la fenêtre sur l'hiver rigoureux qui sévit dehors, arrache la couette et vous dit droit dans les yeux, en toute franchise : réveille-toi mon pote, si tu ne veux plus de ce monde-là, si tu veux vivre tes rêves, ne pas subir, il est temps de se secouer les puces, de se battre un tout petit peu !

D'Elvis, Sem m'avait aussi fait découvrir le sublime Dixie Land



Et récemment, suis tombé sur sa version de Oh Danny Boy que je ne résiste pas à l'envie de vous faire écouter. Sublimissime !






       




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