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vendredi 19 mars 2021

Le dimanche à Abidjan. 1978

La première image ? le bar à droite en rentrant lorsque tu franchis la grande baie vitrée pour entrer dans la villa de Cocody.

Le Dimanche à Abidjan, c'est à la maison. Il y a du poulet rôti le midi. Il n'y a qu'une odeur, comme s'il n'y avait qu'un poulet. Lorsqu'elle revient caresser mes narines, je ferme les yeux et j'y suis de nouveau. Raison pour laquelle j'ai toujours pensé que le meilleur remède contre Alzheimer sera d'ordre olfactif ou ne sera pas. Rien ne vous ramène plus facilement dans le passé, orne ne vous rappelle aussi précisément une personne ou une situation qu'un parfum.

Début d'aprem, il n'y a que des grands westerns à la la télé, je me rappelle avoir vu Vera Cruz d'Aldrich à cette époque. C'est surtout du western US. Le SpÔghetti arrivera plus tard, quand je vais rentrer en France vers 1984/85.

Et la bande sonore (qui me fera dire plus tard sans aucune raison identifiée que mes parents étaient "ouverts" d'esprit) s'échappant de la chaîne, c'est du LIVE à gogo, du LIVE mythique. Deux 33 tours en particulier que je revois parfaitement... Que je sens courir sous mes doigts... AL JARREAU (Live 1977) et GEORGES BENSON (On Broadway, son époque légère, moins Bad que jamais !)

Je crois d'ailleurs que mon amour du LIVE en musique est venu de ces écoutes Ivoiriennes, voire Cocodystes,  où le public et la musique communient, où l'on se sent faisant partie de ce public, où ce public devient soi, où la musique nous entraîne avec elle dans la fosse, avec la foule invisible, mais que l'on sent omniprésente. Et l'on s'emmitoufle avec. 

Quelle époque ! 





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