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mercredi 19 mai 2021

Rédemption 2004

La première image ? Séquence clé d'un film, son final. Le héros a traversé comme une ombre sa vie, il est accusé (il s'est accusé ?) de crimes qu'il n'avait pas commis. Il achève son périple, cette quête sans fin d'une explication, dans le lieu possiblement le plus sécurisant de l'univers,  la caverne, le cocon, et découvre que l'origine du mail se terrait là. Il comprend et se libère de ses chaînes mentales. Donald Byrd avec Redemptor donne à voir ce lieu molletonné, rassurant et qui finit par ouvrir les yeux du héros sur cette impression qui n'était comme souvent qu'une apparence, une cape d'invisibilité, une peau, un trophée peut-être.    

 

Alors que le soleil est au zénith, dans cet appartement tutoyant les cieux, le héros peut enfin dire ce qu'il a sur le coeur et déclame ce poème aux accents déchirants... Were you there when they crucified my lord ! Façon de dire à l'être aimé qu'il n'est pas dupe de tout ce qui s'est joué en apparence à son insu.

La version la plus fantastique à mes yeux étant celle de Max Roach





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