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mardi 17 août 2021

Endtroducing. DJ SHADOW. Maputo 1997. New-York 2009

La première image ? L'appartement Avenida Julius Nyerere. Noël 1997. Luminosité exceptionnelle.  Perché tout là-haut. Vue imprenable sur l'océan indien. Sensation d'être aux commandes de Goldorak qui trempe ses petits petons dedans. Bain de pied version Godzilla. L'image est toujours nette. Mon père est allongé sur le canapé collé contre la baie vitrée. Les mains croisées sur le ventre. Le petit balcon derrière. C'est là que j'ai vécu les plus beaux levers de soleil de toute ma vie.

Endtroducing est un de ces Albums qui se dévorent comme la bande originale du film qui n'existe pas encore. Plus tard, j'aurai justement l'idée d'écrire des chroniques et de critiques de films qui n'existent pas (enfin, que dans ma tête). Quand je l'ai découvert au Mozambique en 1997 (peu près sa sortie, 1996 de mémoire) c'est déjà l'effet qu'il me faisait en l'écoutant, le délicieux sentiment de replonger dans un film adoré. Cet indémodable "son in" du film qui n'existe que dans le cerveau de DJ Shadow.

Il me nourrira, me servira de matière, d'inspiration pour un petit court-métrage tourné à Brighton Beach autour d'une mystérieuse camionnette toute noire non loin d'une aire de jeux pour enfants sur la plage. Là où se tourna le fascinant Requiem for a dream (en 2009).

Les voies mystérieuses de la création par le truchement de la musique dans vos oreilles. 




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