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mercredi 11 août 2021

5 LIVE à retenir de mes années 1992-2022

La première image ? Une fête mémorable arrosée d'absinthe au 18 boulevard de la liberté. Dans le Lille de mes 20 ans. Mythique.

La deuxième ? une inondation au sous-sol du même appartement et le canapé rouge délocalisé, déposé sur le toit terrasse improvisé pour lui permettre de se délester tranquillou de toute la merde dont il s'était gorgé au sous-sol.  C'est là qu'on écouta paisiblement s'élever du poste le Mama Rose pour contaminer l'air de tout le quartier qu'on redécouvrait soudain à l'arrière du Boulevard.

La troisième ? Des allers-retours intempestifs de la rue à l'appartement par le truchement de la lucarne donnant sur le sous-sol, le temps d'une braderie merveilleuse.

La dernière ? Un indien d'Amérique qui flotte quelque part entre nous et le plafond dans les yeux vitreux d'un Jibouille visualisant New-York avant l'heure depuis les hauteurs d'un gratte-ciel. Sorte de John l'enfer d'après l'apocalypse.

Bref des souvenirs d'un même lieu revisité du sou-sol au plafond. Labyrinthique comme la mémoire qui renaît à la faveur de ces morceaux d'un passé en musique.   

Difficile de ne retenir qu'une poignée de tous ces concerts LIVE. Alors je dois extraire des souvenirs, je peux le faire selon 2 règles, 2 ordres :

Il y a celui de la récurrence, du nombre de fois, du plaisir renouvelé tout d'abord. Il y a aussi celui de l'intensité vécue dans sa chair. En recoupant ces 2 forces telluriques, le choix devient plus aisé. Je retrouve au travers de ces images évoquées plus haut du Archie Shepp, du Prince, du War, du Pharoah Sanders et du Maceo Parker.

Avec ces 5 là, je me retrouve immédiatement dans les montées interminables où m'aiguillant vers le cosmos je deviens cette particule élémentaire en capacité de m'évader, intact, vers le futur, vers le passé, me métamorphoser, revenir à l'essentiel.  










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