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dimanche 24 octobre 2021

Belmondo. Hymne au Soleil. New-York 2009

La première image ? Le toit de cet immeuble sur Nostrand Avenue, Brooklyn, d'où l'on dévore des yeux Manhattan. Mon petit rêve américain à moi. Je l'ai cherché, voulu, désiré. A cette époque, je me nourris tellement de cette passion, d'écrire puis de tourner, que je ne m'alimente plus, je perds en un mois les kilos superflus. Le jus de ma passion me baigne tout entier, le fruit de la passion (le fruit favori de mes jeunes années ivoiriennes) fait son travail. Le temps suspend son vol, je le ressens dans ma chair. Les heures, les journées filent, heureuses et pleines au gré d'interminables marches dans Manhattan, de long en large à la recherche de ce New-York qui m'a été offert par le 7ème art. Un New-York mille fois visité et revisité par et dans le regard de réalisateurs adorés (Woody Allen, Terry Gilliam...) qui furent mes guides. Est-ce précisément ces regards, leur acuité, que je recherche au détour de chaque rue ?   

Quant aux Frères Belmondo. Je les ai découverts et aimés grâce à une amie chère. En particulier cet album Hymne au Soleil qui m'éclaire, éclaire mes pas, chaque fois que je l'écoute.

A cette époque je l'écoute sans cesse lors de ces marches à travers l'espace et les temps, à la recherche d'idées nourricières pour créer ces petits bouts d'éternité qui ne payent pas de mine, mais dont le prix, la saveur, à mes yeux, se nichent précisément dans leurs défauts de fabrication, le sentiment d'amateurisme qui les embrasse, le tâtonnement de l'amour qu'on y perçoit, tout ce qui se joue avant, pendant, du coup de foudre aux préliminaires. La domestication de la passion.  Son feu brûlant. Ses éthers.

Et quand je réécoute cet album, c'est cette merveilleuse odyssée New-Yorkaise qui revient immédiatement.

Brooklyn mon amour. Et moi ton outsider.







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