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samedi 27 novembre 2021

Tony Coe. Rencontre sur le canal Saint Martin. 2001

La première image ? La nuit tombée sur cette passerelle non loin de l'Hôtel du Nord. Les eaux du canal en dessous accueille sur un petit roulis de Samba les lumières vives alentours. 

Soir de canicule. 2001.

Je me souviens bien. J'avais rendez-vous au Jemmapes. Quai de Jemmapes. Pas loin de chez moi, mon nouveau chez moi. Sur le square Bolivar. Je passe devant les lieux qui m'ont fait rêver. Hôtel du Nord. La fameuse passerelle où Jouvet et Arletty refont l'époque, enguirlandent gentiment l'atmosphère.

J'attends, j'attends, et en attendant, je sympathise avec un couple également debout, accoudés au bar.

J'ai ce gilet façon peau de bête en bogolan collé sur la peau. Je suis une sorte de Crocodile Dundee du canal Saint Martin. C'est qu'il fait chaud. Je suis ton sur ton.

La jeune femme du couple est de 10 ans mon aînée (elle a alors 38 ans). Une gouaille, un côté titi parisien, Arletty revisitée, nous avons bien sympathisé, nous sommes revus 2 ou 3 fois et la musique que je lui fis découvrir alors, c'est cet album de Tony Coe, cette version sensationnelle du Temps des Cerises. Qui revient chaque fois qu'on le désire ardemment. 


mercredi 3 novembre 2021

Alain Souchon. Julien Clerc. Eddy Mitchell. 1981

Première image ? Le salon d'Abidjan saturé de la lumière du dimanche. Soleil toujours au rendez-vous. Et l'odeur du poulet rôti qui fait travailler les sucs vers les dents du fonds. Gargouillis. L'appétit se met en route devant les images du western à la téloche.   

Avant que n'arrive peu de temps après dans ma vie et mes oreilles le fantastique Michel Jonasz, il y a alors 3 noms de la chanson française qui reviennent et occupent la platine 33 tours dans le salon, derrière le bar de l'entrée.

Souchon, Clerc et Mitchell.

Quand je réécoute ces quelques morceaux, j'y suis de nouveau.

Le dimanche en famille à Abidjan.