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dimanche 5 décembre 2021

You must believe in spring 2004

La première image ? Nocturne. Eclairé des loupiotes, des enseignes ensorcelantes. J'entre dans ce café d'où j'ai entendu depuis le trottoir qu'un concert de jazz y donnait du bonheur à un parterre d'âmes attentives. Je m'installe au hasard et je tends l'oreille.   

La nuit... Tant de rencontres sur le trottoir. Dans une autre vie entre la fontaine Saint Michel et Odéon, début des années 2000 entre le Canal Saint Martin et Colonel Fabien. Tant de rencontres qui vous ensorcellent, vous donnent la chair de poule, bien au chaud dans ces ventres-cafés où la musique résiste, s'élève, vous pénètre et perpétue la vie d'hier et de demain.

j'ai un de ces fameux soirs de déambulations solitaires rencontré Mademoiselle C. Belle histoire gâchée par mes soins. C'est ainsi. Un album qu'elle m'aura fait découvrir, Bill Evans, un auteur, Romain Gary, et nous avons essayé de dégager ma voix d'outre tombe sur le morceau qui peut-être me nourrit le plus à l époque : Nature Boy. Elle au piano, moi à la gorge.. Et de tous ces moments fluets, graciles, la couleur enveloppante, la musique est là, toujours.

Vous pouvez toujours courir !







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