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vendredi 22 juillet 2022

One Way Something in the past. 1980. Roaring Eighties. Once again

La première image ? Un bar qui épouse le mur à gauche en entrant. Des objets, du bois, Abidjan, Cocody, La maison de l'enfance qui se love dans ces années 80 encore marquées un temps (plus si long) par le disco.

One Way est-il assez connu ? Ce morceau en tout cas, qui surfe sur la période tout en loopings vocaux de The Temptations... Fabuleux morceau.


Toutes les voix y sont, toutes les tonalités, toutes les époques, tous les rêves, et l'amour au centre de tout, au coeur de ce qui se joue partout, tout le temps... La parade amoureuse, la séduction naturelle, la sélection par l'oeuf se jouant de la poule depuis que la poule est poule. 

Caliente Gato Barbieri. 1976. Breakfast in America Supertramp 1979

La première image ? pareil pour ces deux albums. C'est le paysage qui défile sur la route de Grand Bassam. Les interminables palissades en raphia, la mer au fond. Une course de cocotiers vers la lunette arrière. Et le vent dans nos cheveux. C'est le week-end, c'est l'évaporatiuon vers les bulles de sel du bord de mer. Entre lagune et mer, cette étendue d'eau vers l'infini qui fait frémir les plus endurcis... Magnifique, attirante et paradoxalement dangereuse. La définition même de la "femme fatale" au cinéma !




jeudi 12 mai 2022

Oh Yeah Charles Mingus. 2011. Ahurti.

 

La première image ?  Ahurti. Retour de flammes. Début des années 2010. Après l'Afrique, le Pays Basque. On s'essaye à la photo, on crée des blogs, on écoute de la zique au coin du feu. et Charles Mingus arrive dans ces eaux-là...  

Au rythme de ces petits chats sauvages trouvés dans la remise à bois et qui nous accompagneront le temps de ces 2 3 ans à la campagne...  Dans notre campagne. Dans notre Pays Basque. 



vendredi 6 mai 2022

Blue Joni Mitchell. Rue Boyer. 2004. 2022

La première image ? Une terrasse ensoleillée dans la rue Boyer, qui prolonge avantageusement celle de l'Ermitage. les deux ont un sens profond pour moi. Rappellent de bien beaux souvenirs. De la Belllevilloise au petit coiffeur Gérard de la rue des Pyrénées plus haut. Ah la rue Boyer, la rue Sorbier, le quartier de mes 30 ans. J'ai découvert il y a peu Joni Mitchell et elle me rappelle quelque part cette époque. Je ne sais dire pourquoi...






mercredi 4 mai 2022

`Honesty. Billy Joel. Abidjan. 1979

La première image ? Voilà un autre 45 Tours et grand souvenir de cette époque que je revisite régulièrement lorsque je reviens pour une mission sur Abidjan. Tout près de l'ambassade du Brésil, je retrouve les mêmes sensations, les mêmes odeurs, les mêmes couleurs, la maison est la même, jusqu'au carrelage, jusqu'aux moulures, jusqu'au fameux puits de lumière... Honnêtement, c'est dingue !    





mercredi 20 avril 2022

Grover Abidjan 1983

 La première image ? Le jardin de Cocody. La musique se diffuse depuis le salon. Winelight. 33 Tours. Ecouté. réécouté  Un album mémorable. Qui permit de faire la découverte de Bill Withers en passant. c'est l'époque de l'insouciance et d'un jazz flatteur pour les oreilles, comme Gato Barbieri parvint aussi à le créer divinement avec son mythique Caliente.








lundi 18 avril 2022

Roy Ayers at Ronnie Scott's. Cameroun. 1994

La première image ? Route de Bamenda, Mobil Climatisé de Sadeg. grands souvenirs. Espace rassurant du foyer roulant vers sa destinée.



vendredi 8 avril 2022

Birdy, Vélizy. 1985

 La dernière image ? Cette folle échappée de l'oiseau qui revient au bercail sans se douter un instant de ce qui l'attend... Un "choc des familles". Métaphore filée de tout ce que raconte par ailleurs le film. Nos enfants sacrifiés qui reviennent du front changés à jamais.

Une vue aérienne depuis un 11ème étage que l'ascenseur ne rallie jamais. Tous les oiseaux du bois de Meudon ont rêvé un jour de tenter leur chance sur ce rebord au-dessus du ciel.  

Mais il y a surtout cette séquence finale à vous arracher des larmes, ce déclenchement profond d'un retour à la vie par le truchement de l'amitié, des souvenirs qui reviennent tout doucement à la surface...

Grand film dans tous les cas. L'un de ceux qu'on n'oublie lorsqu'on évoque le genre film de guerre; et pourtant il a sa place aux côté des Jardins de pierre, Né un 4 juillet and co.   



Midnight Cowboy. 1995

La première image ? L'intro du Year Movie 1995... 

Parmi les divines Bandes Originales, celles qu'on peut mettre à portée de main sur son étagère, il y a forcément Midnight Cowboy... Fantastique BOF. L'une des plus grandes de l'histoire du cinéma !





jeudi 7 avril 2022

Revenir à la source. Sailoooooooor 1991

La première image ? Ce gros plan sur un bout de mégot incandescent. Le début du film sur le riff satanique de Slaughterhouse. Image a tout jamais gravée dans ma mémoire.

Parmi les grands moments pour mes oreilles, il y eut indubitablement des Bandes Originales de film.

Dans toutes ces traversées, incursions fantastiques dans le sublime, un voyage sans retour vers des contrées familières et inconnues, je reviens souvent à quelques BOF.

L'une d'elles qui me marque à tout jamais c'est celle pareille à nulle autre de mon cher et tendre Wild at Heart.

Quoi de plus beau que ce final, tendre, éblouissant, qui fait aussi la part belle aux fantaisies horrifiques du grand de l'immense David Lynch.

Parmi les refuges vers lesquels nous rêvons tous de s'apaiser, de se nicher tout en douceur, il y a ce film, ce monde, cette rêverie dont Nicolas Cage est une incarnation phénoménale.



Gros temps. vraie (re)découverte. Weather Report. 1977 - 1992 - 2022

La première image ? Couverture d'un 33 Tours. Manhattan Transfer. Allez comprendre...

Moi je sais. J'avais découvert Birdland en écoutant la reprise élégante de Manhattan Transfer. Puis je suis revenu à la source. Weather Report.

C'est en pleine guerre Russo-Ukrainienne, alors qu'on ne semble jamais si peu sorti de la pandémie et de ses interminables variants, à quelques encablures d'une élection présidentielle que je replonge dans cet album mytthique... Heavy Weather.

C'est que je viens de lire une itw du très respectable David Crosby le citant parmi ses albums favoris. Et dans les oreilles, c'est vrai que cet album grade une fraîcheur bienvenue par les temps qui courent.


     

vendredi 1 avril 2022

Steely Dan 1977 AJA mai 2020

La première image ? Le confinement rigoureux de 2020. Cet épisode de science-fiction vécu dans nos chairs. L'écran a déversé ses idées fixes, ses obsessions, dans le réel de nos vies. Les files interminables pour les courses, les rues vides, le chant des oiseaux faisant son lit d'un silence anormal, et le printemps joyeux malgré la sourde angoisse.

C'est alors que des artistes s'agitent sur Instagram, organisent des sessions live et font redécouvrir d'autres artistes et des albums qui les ont marqué plus jeunes.

Au détour d'une de ces citations, je découvre Steely Dan. Aja est en effet un album assez fantastique.

Chaque fois que je le réécoute de ce fait, je revis cette période étrange. 







dimanche 13 mars 2022

PJ Harvey 1992 Rid of me. Dry. To bring you my love.

La première image ? 18 boulevard de la liberté. 1992. La musique des autres. Des colocataires. Les 3 albums que je n'aurai la curiosité d'écouter que des décennies plus tard. Pourtant il y a beaucoup dans ces premiers opus. Tellement à trouver pour soi chez PJ Harvey.

Mais comme je me le susurre depuis quelques temps, probablement que le vrai chemin de la découverte pour moi c'était d'écouter du Jazz à 20 ans et de me farcir le rock le plus rebelle à l'ordre établi dans mes années grisonnantes. Se visite alors comme une maison témoin. Peut-être que le corps et l'esprit sont alors moins prisonniers de leurs métamorphoses de l'affirmation de soi face à ce qui fut construit par ses prédécesseurs... Toute une petite musique de la désaliénation ou comment choisir le bon moment de sa vie pour plonger corps et âme dans une musique emblématique d'un autre âge que le sien. La mélancolie de ce genre musical prendrait tout son sens quand on a le recul pour en comprendre, pour en ressentir les accents délétères, la détresse, les effets bénéfiques.











samedi 19 février 2022

Dr Dre The Chronic

La première image ? American University. Un campus. Le sentiment de rentrer dans les films US de ma jeunesse. Je ne suis pas très calé en rap mais cet album m'a calmé pour longtemps. Cet été là sort sur les écrans US Unforgiven (Clint Eastwood est déjà pleinement dans ma vie de cinéphile).    

Et puis c'est mon époque lilloise qui va démarrer peu de temps après. Je l'écoute alors en boucle.

Quelle folie, quelle claque...







Depeche Mode. Enjoy the silence. Policy of truth. Personal jesus. VIOLATOR 1988. 1990. 2009

 La première image ? Le salon de Vélizy inondé de soleil. Eté 1988 peut-être je viens d'acheter Music for the Masses. Cet album me marquera durablement. L'autre image en miroir peut-être c'est New-York. 2009. Je vais être papa. Je traîne sur mon toit de Brooklyn. J'ai une vue imprenable sur Manhattan. J'écoute alors en boucle Sylvain Chauveau et son ensemble nocturne. Son hommage à Depeche Mode est inoubliable.




Curieusement je suis passé à côté de Violator en 1990. Pourtant tout y était . Personal Jesus. Enjoy the silence. Police of truth. Qu'est-ce que j'ai aimé cette année 1990 ! Qu'est-ce que je donnerais pour y retourner... Cette année du bac... Putain. Je me manque tellement. L'internat. Juste avant la prépa HEC. J'ai vraiment aimé.



 

samedi 12 février 2022

Van Morisson 1968-2022 Astral Weeks

La première image ? Lilloise. Dans mon sous-sol du Boulevard de la Liberté. Ecoute attentive du live de Jeff Buckley at sine. Je ne savais absolument pas que The Way Young lovers do était un morceau de ce Van Morisson que je découvre et que je trouve assez fantastique. Surtout cet album Astral Weeks ! Voilà c'est dit !





samedi 5 février 2022

Nick Drake Last Days 1974-1994-2005-2022

La première image ? La forêt profonde. S'y perdre. Du vert comme s'il en pleuvait. Une tente. Des copains sous la tente. Des histoires à se faire peur. Puis curieusement le Last Days de Van Sant émerge. 2005. les derniers jours de Kurt Cobain 27 ans dans un cadre bucolique et théoriquement apaisant, 1994... Aucun rapport sauf que Nick Drake a disparu prématurément 20 ans plus tôt (1974) à 26 ans et qu'il semble avoir laissé une oeuvre considérable mais surtout un écho certain pour toute une génération d'artistes rock. Je découvre sur le tard et je dois dire que j'aime beaucoup beaucoup...    





jeudi 3 février 2022

I'll Stay. Two ways ! Funkadelik 1974 / Roy Hargrove. Hardgroove 2003

La premère image ? Un concert en région parisienne. Courbevoie de mémoire ? Anées 2000.

Roy Hargrove. J'adorais son Hardgroove. Il nous a quitté trop tôt. J'aime notamment tout ce qu'il a su se réapproprier de Funkadelic et en particulier I'll Stay.

Here and then. Un morceau d'anthologie. quelques notes, un flow, la naissance d'un mouvement perpétuel, de la vie qui ne cesse de se succéder à elle-même dans une joie communicative.  



mardi 1 février 2022

Lou Reed. Berlin. 1991

La première image ? Très tôt dans des soirées. En prépa je pense. Plutôt Transformer que Berlin. La première pochette, je la reconnais ou plutôt c'est elle qui me reconnaît. Le fameux Take a walk on the wild side, l'inénarrable Perfect Day sont des chansons forcément marquantes quand on a 17-20 ans. Berlin a quelque chose de plus intemporel. Il parle curieusement davantage à tous les âges qu'on aura endossés, adoptés sur le chemin.

Je viens de le réécouter il y a peu cet album et ce que j'y trouve est encore aujourd'hui assez bouleversant. 








dimanche 30 janvier 2022

American University. Indigo Girls. Eté 1992

La première image ? Chambre d'étudiant sur ce campus américain. L'occasion de vivre de l'intérieur toutes ces ambiances qui m'ont nourri dans les films US de ma jeunesse. Choc des familles. 

Ah l'été 92... L'American University. Washington DC. Immersion dans cette Amérique fantasmée, celle qui m'a tant fait rêver. j'ai 19 ans. Unforgiven (Impitoyable) vient de sortir au ciné. Je découvre New-York en bus. Avec Daniela. et puis on me fait écouter Indigo Girls qui me marque durablement. Notamment ce titre. Prince of Darkness. Mythique !







samedi 22 janvier 2022

Bob Dylan. Décembre 2021, Courchevel

La première image ? Un bus file dans la nuit vers les Pays-Bas, un autre déplace les étudiants vers le lieu d'un séminaire d'intégration. Le troisième ramène les mêmes morpions d'une soirée étudiante.

Le bus est souvent associé à cette vie d'expériences et de découvertes qui s'étire entre vos 17 et vos 23 ans. C'est tous les rêves de jeunesse qui y ont germés un jour.        

J'ai redécouvert Bob Dylan dans un cluster bus en revenant d'un séminaire de boulot à la montagne. L'esprit de corps exalté comme aux grandes heures des années 80...

Sur le trajet retour j'ai beaucoup écouté ce poète que je connaissais mal. Quel talent !







Parfois des groupes comme Indigo Girls se sont emparés de ses plus belles compositions. Pour un résultat miraculeux !







mercredi 19 janvier 2022

Patti Smith Horses. Janvier 2022

La première image ? Un clair de lune dans le sud de la France. Ca sent le crottin, le fonds de l'air est frais. un cheval vient vers nous.  

Week-end avec les copains. De longue date. Pas vus depuis. Soudain, les masques remontent, réflexes et repères se refixent subtilement sur l'horizon. A nouveau, les sobriquets fleurissent. Chacun doit retrouver sa fonction comme les organes d'un même corpus. Curieux comme chacun doit se ré-assigner le rôle d'antan (le rôle d'une vie ?) sous peine de décevoir, d'être suspecté  d'avoir "changé", d'être devenu quelqu'un d'autre, un profanateur de mémoire, l'imposteur que personne ne reconnaîtrait plus ?

Et puis le soir venant, alcool et chemin faisant, on se peinturlure, c'est le Commando de la pleine lune. . On s'égare sans crier gare, sans laisser nos masques au vestiaire, chacun est dans une aspiration libertaire, je peux obtenir ce que je veux, je décide pour moi et pour les autres, je suis aimé tant que je suis celui que les autres veulent bien lire sur mon visage. Eclairé par une lune béante, il y a ce champ, incertain, criblé d'ombres menaçantes, nous hésitons le long de sa clôture barbelée. Un cheval vient à nous. Serein. Caresses au-dessus des yeux qu'il a immenses. L'odeur de l'alcool et du tabac l'importune-t-il ? Le saura t-on un jour ?

Parmi les albums Rock mythiques dont on nous rebat sans relâche les oreilles, le fameux Horses de Patti Smith est souvent cité. Voilà pourquoi j'y repense. 3 morceaux que j'en retiens ! Très novateurs, très enlevés. En ce début d'année 2022, l'écouter fait du bien.

   



mardi 11 janvier 2022

Lee Moses. To be re-heard re-winded re-feeded by 2022

La première image ? Je pense toujours curieusement à Otis Redding, à son départ prématuré. A tout ce qu'il aurait pu nous offrir par la suite... L'un des plus grands dans son style, sa puissance, le grain de sa voix.

Les deux sont de 1941 (Lee est du 13 mars, Otis du 9 septembre). Imaginez le premier vit dans un quasi anonymat jusqu'en 1997, le second part en fumée et en pleine gloire à 26 ans seulement . 10 décembre 1967 !!! Imaginez ça.  

J'y pense parce que Lee Moses c'est exactement l'inverse. Il a vécu plus longtemps mais n'aura connu son heure de gloire (la vraie reconnaissance, archi méritée) pas de son vivant mais après son départ...

Et je me dis parfois que c'est toujours bien d'être à contretemps. Lee Moses a fini par faire son "trou" dans nos mémoires avec un sacré recul. Il a peut-être compris que le présent c'est un mirage, une chimère. il faut fleurir après son temps. Une fois sa saison passée !  

Bref chacun à son rythme est venu jusqu'à nos oreilles et nos coeurs. C'est bien l'essentiel.

Vraie redécouverte ici ! Particulièrement Bad Girl. Immortel. 


dimanche 9 janvier 2022

Alice Clark. Renaissance 2021

La première image ? Un train vers la province. N'importe lequel. Bayonne, Aix en provence, Les Sables d'Olonne.  Echapper à Paris, à ses poisseux tentacules qui vous semblent affaiblir un peu plus chaque jour votre capacité d'émerveillement.

Alie Clark. J'ai découvert un peu par hasard en écoutant Fip FM. Encore et toujours. Franchement un album à écouter. Trajectoire filante, héritage sans fin. Et puis point de départ d'une renaissance à soi-même, et aux autres par la même occasion.

En cette année 2021.

 




samedi 8 janvier 2022

Karin Krog. Janvier 2022. Souvenir d'un toit terrasse improvisé en 1993.

Le première image ? Un toit tutoie le ciel Lillois. Mama Rose résonne, s'empare du quartier, de la couleur des nuages, du temps qu'il finit par arrêter. Le vieux canapé rouge respire sur le gravillon. Il porte le stigmates de la fuite qui a causé l'inondation du sous-sol du 18 Boulevard de la Liberté. A quelque chose, malheur est bon. Cela a permis en cherchant un lieu propice au séchage de découvrir ce toit terrasse de circonstances. et la musique que j'y associe c'est immédiatement ce Live d'Archie Shepp

J'ai découvert hier sur FIP FM Karin Krog. Quelle présence ! J'apprends sur le tard que la Norvège a eu cette chanteuse à la voix incroyablement profonde et expressive. J'entends distinctement chaque mot et elle paraît chanter pour moi. 

J'adore en farfouillant dans sa discographie une version de Steam (morceau par ailleurs fabuleux sur le mythique Attica Blues). elle y chante aux côtés d'Archie Shepp. Raison pour laquelle je repense à cette terrasse Lilloise. 










jeudi 6 janvier 2022

Léo at last. 1987. Ferré. L'éternelle adolescence.

La première image ?Je suis penché sur mon petit bureau, affairé, sous la fenêtre immense et sale. Quelques arbres dehors sur une plage de bitume. La cour de Marcel Roby. ici c'est l'internat. Quand le lycée se dévitalise à la fin du jour, le sang revient, afflue vers le coeur, y resserre les liens, crée des picotements, sensations curieuses, surtout lorsque je travaille. J'ai les écouteurs sur les oreilles. Léo Ferré me parle le plus souvent souvent sa langue des poètes, qui fait monter l'émotion toute seule... 

Papy c'est Léon. Papa c'est Léo. C'est Ferré, un coeur trop sensible, un amoureux, un vrai, alors quand l'adolescence arrive toute seule, je regarde par la fenêtre. Il pleut. Je pleure. Cette voix, c'est bien la sienne. Qu'il chante les poètes ou qu'il fasse danser ses propres mots...      









mercredi 5 janvier 2022

Le requiem de Chirac. 2019

La première image ? La télé. Ses images qui tournent en boucle. Les chaînes d'info en continu déjà. Qui vous martèlent la même insignifiante chose toute la journée. Jusqu'à plus soif. Sauf que cette fois, la  musique de Fauré s'était invitée. 

Je me souviens bien de la messe en l'honneur de Jacques Chirac ce mois de septembre 2019. Personnage trouble (réputation sulfureuse, quelques méchantes casseroles), attachant malgré tout, avec ses contradictions, son ambition dévorante, sa passion pour le Japon, les arts premiers, ses qualités humaines, aimant vivre et apparemment épris du requiem de Fauré que j'aime depuis l'enfance puisqu'il tournait souvent sur la platine 33 tours des parents.

D'une époque à l'autre, Fauré, Chirac. Une platine. Mes oreilles. 


Quand je le réécoute, je me retrouve au choix en 1980 ou en septembre 2019.