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dimanche 30 janvier 2022

American University. Indigo Girls. Eté 1992

La première image ? Chambre d'étudiant sur ce campus américain. L'occasion de vivre de l'intérieur toutes ces ambiances qui m'ont nourri dans les films US de ma jeunesse. Choc des familles. 

Ah l'été 92... L'American University. Washington DC. Immersion dans cette Amérique fantasmée, celle qui m'a tant fait rêver. j'ai 19 ans. Unforgiven (Impitoyable) vient de sortir au ciné. Je découvre New-York en bus. Avec Daniela. et puis on me fait écouter Indigo Girls qui me marque durablement. Notamment ce titre. Prince of Darkness. Mythique !







samedi 22 janvier 2022

Bob Dylan. Décembre 2021, Courchevel

La première image ? Un bus file dans la nuit vers les Pays-Bas, un autre déplace les étudiants vers le lieu d'un séminaire d'intégration. Le troisième ramène les mêmes morpions d'une soirée étudiante.

Le bus est souvent associé à cette vie d'expériences et de découvertes qui s'étire entre vos 17 et vos 23 ans. C'est tous les rêves de jeunesse qui y ont germés un jour.        

J'ai redécouvert Bob Dylan dans un cluster bus en revenant d'un séminaire de boulot à la montagne. L'esprit de corps exalté comme aux grandes heures des années 80...

Sur le trajet retour j'ai beaucoup écouté ce poète que je connaissais mal. Quel talent !







Parfois des groupes comme Indigo Girls se sont emparés de ses plus belles compositions. Pour un résultat miraculeux !







mercredi 19 janvier 2022

Patti Smith Horses. Janvier 2022

La première image ? Un clair de lune dans le sud de la France. Ca sent le crottin, le fonds de l'air est frais. un cheval vient vers nous.  

Week-end avec les copains. De longue date. Pas vus depuis. Soudain, les masques remontent, réflexes et repères se refixent subtilement sur l'horizon. A nouveau, les sobriquets fleurissent. Chacun doit retrouver sa fonction comme les organes d'un même corpus. Curieux comme chacun doit se ré-assigner le rôle d'antan (le rôle d'une vie ?) sous peine de décevoir, d'être suspecté  d'avoir "changé", d'être devenu quelqu'un d'autre, un profanateur de mémoire, l'imposteur que personne ne reconnaîtrait plus ?

Et puis le soir venant, alcool et chemin faisant, on se peinturlure, c'est le Commando de la pleine lune. . On s'égare sans crier gare, sans laisser nos masques au vestiaire, chacun est dans une aspiration libertaire, je peux obtenir ce que je veux, je décide pour moi et pour les autres, je suis aimé tant que je suis celui que les autres veulent bien lire sur mon visage. Eclairé par une lune béante, il y a ce champ, incertain, criblé d'ombres menaçantes, nous hésitons le long de sa clôture barbelée. Un cheval vient à nous. Serein. Caresses au-dessus des yeux qu'il a immenses. L'odeur de l'alcool et du tabac l'importune-t-il ? Le saura t-on un jour ?

Parmi les albums Rock mythiques dont on nous rebat sans relâche les oreilles, le fameux Horses de Patti Smith est souvent cité. Voilà pourquoi j'y repense. 3 morceaux que j'en retiens ! Très novateurs, très enlevés. En ce début d'année 2022, l'écouter fait du bien.

   



mardi 11 janvier 2022

Lee Moses. To be re-heard re-winded re-feeded by 2022

La première image ? Je pense toujours curieusement à Otis Redding, à son départ prématuré. A tout ce qu'il aurait pu nous offrir par la suite... L'un des plus grands dans son style, sa puissance, le grain de sa voix.

Les deux sont de 1941 (Lee est du 13 mars, Otis du 9 septembre). Imaginez le premier vit dans un quasi anonymat jusqu'en 1997, le second part en fumée et en pleine gloire à 26 ans seulement . 10 décembre 1967 !!! Imaginez ça.  

J'y pense parce que Lee Moses c'est exactement l'inverse. Il a vécu plus longtemps mais n'aura connu son heure de gloire (la vraie reconnaissance, archi méritée) pas de son vivant mais après son départ...

Et je me dis parfois que c'est toujours bien d'être à contretemps. Lee Moses a fini par faire son "trou" dans nos mémoires avec un sacré recul. Il a peut-être compris que le présent c'est un mirage, une chimère. il faut fleurir après son temps. Une fois sa saison passée !  

Bref chacun à son rythme est venu jusqu'à nos oreilles et nos coeurs. C'est bien l'essentiel.

Vraie redécouverte ici ! Particulièrement Bad Girl. Immortel. 


dimanche 9 janvier 2022

Alice Clark. Renaissance 2021

La première image ? Un train vers la province. N'importe lequel. Bayonne, Aix en provence, Les Sables d'Olonne.  Echapper à Paris, à ses poisseux tentacules qui vous semblent affaiblir un peu plus chaque jour votre capacité d'émerveillement.

Alie Clark. J'ai découvert un peu par hasard en écoutant Fip FM. Encore et toujours. Franchement un album à écouter. Trajectoire filante, héritage sans fin. Et puis point de départ d'une renaissance à soi-même, et aux autres par la même occasion.

En cette année 2021.

 




samedi 8 janvier 2022

Karin Krog. Janvier 2022. Souvenir d'un toit terrasse improvisé en 1993.

Le première image ? Un toit tutoie le ciel Lillois. Mama Rose résonne, s'empare du quartier, de la couleur des nuages, du temps qu'il finit par arrêter. Le vieux canapé rouge respire sur le gravillon. Il porte le stigmates de la fuite qui a causé l'inondation du sous-sol du 18 Boulevard de la Liberté. A quelque chose, malheur est bon. Cela a permis en cherchant un lieu propice au séchage de découvrir ce toit terrasse de circonstances. et la musique que j'y associe c'est immédiatement ce Live d'Archie Shepp

J'ai découvert hier sur FIP FM Karin Krog. Quelle présence ! J'apprends sur le tard que la Norvège a eu cette chanteuse à la voix incroyablement profonde et expressive. J'entends distinctement chaque mot et elle paraît chanter pour moi. 

J'adore en farfouillant dans sa discographie une version de Steam (morceau par ailleurs fabuleux sur le mythique Attica Blues). elle y chante aux côtés d'Archie Shepp. Raison pour laquelle je repense à cette terrasse Lilloise. 










jeudi 6 janvier 2022

Léo at last. 1987. Ferré. L'éternelle adolescence.

La première image ?Je suis penché sur mon petit bureau, affairé, sous la fenêtre immense et sale. Quelques arbres dehors sur une plage de bitume. La cour de Marcel Roby. ici c'est l'internat. Quand le lycée se dévitalise à la fin du jour, le sang revient, afflue vers le coeur, y resserre les liens, crée des picotements, sensations curieuses, surtout lorsque je travaille. J'ai les écouteurs sur les oreilles. Léo Ferré me parle le plus souvent souvent sa langue des poètes, qui fait monter l'émotion toute seule... 

Papy c'est Léon. Papa c'est Léo. C'est Ferré, un coeur trop sensible, un amoureux, un vrai, alors quand l'adolescence arrive toute seule, je regarde par la fenêtre. Il pleut. Je pleure. Cette voix, c'est bien la sienne. Qu'il chante les poètes ou qu'il fasse danser ses propres mots...      









mercredi 5 janvier 2022

Le requiem de Chirac. 2019

La première image ? La télé. Ses images qui tournent en boucle. Les chaînes d'info en continu déjà. Qui vous martèlent la même insignifiante chose toute la journée. Jusqu'à plus soif. Sauf que cette fois, la  musique de Fauré s'était invitée. 

Je me souviens bien de la messe en l'honneur de Jacques Chirac ce mois de septembre 2019. Personnage trouble (réputation sulfureuse, quelques méchantes casseroles), attachant malgré tout, avec ses contradictions, son ambition dévorante, sa passion pour le Japon, les arts premiers, ses qualités humaines, aimant vivre et apparemment épris du requiem de Fauré que j'aime depuis l'enfance puisqu'il tournait souvent sur la platine 33 tours des parents.

D'une époque à l'autre, Fauré, Chirac. Une platine. Mes oreilles. 


Quand je le réécoute, je me retrouve au choix en 1980 ou en septembre 2019.