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jeudi 6 janvier 2022

Léo at last. 1987. Ferré. L'éternelle adolescence.

La première image ?Je suis penché sur mon petit bureau, affairé, sous la fenêtre immense et sale. Quelques arbres dehors sur une plage de bitume. La cour de Marcel Roby. ici c'est l'internat. Quand le lycée se dévitalise à la fin du jour, le sang revient, afflue vers le coeur, y resserre les liens, crée des picotements, sensations curieuses, surtout lorsque je travaille. J'ai les écouteurs sur les oreilles. Léo Ferré me parle le plus souvent souvent sa langue des poètes, qui fait monter l'émotion toute seule... 

Papy c'est Léon. Papa c'est Léo. C'est Ferré, un coeur trop sensible, un amoureux, un vrai, alors quand l'adolescence arrive toute seule, je regarde par la fenêtre. Il pleut. Je pleure. Cette voix, c'est bien la sienne. Qu'il chante les poètes ou qu'il fasse danser ses propres mots...      









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