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samedi 30 décembre 2023

Point Blank. Video Futur. 1994.


La première image ? Un Video Futur à Lille. Pas loin de la gare. Le plus grand qui ait jamais existé. Une mine d'or, un lieu où tout se trouve alors. 

Le Club Video n'allait pas sans de longues heures de recherches physiques dans les rayons de l'amour. 

Point Blank est de ces pépites découvertes sur place qui confirment le génie de John Boorman. Inégalable.





Breakfast at Tiffany's. Blake Edwards. Années 90

 

La première image ? Audrey Hepburn. Son petit minois. Sortant de ce taxi sous une pluie battante pour retrouver le chat de son coeur. Mais aussi Charade, un cinéma Lillois (Le Métropole), un restau antillais. Allez comprendre ! 

En tout cas, l'une des grandes séquences de fin sur grand écran par ici. Merci Blake Edwards

L'amour, le romantisme, plus forts que tout.

Le cinéma plus fort que la vie. Moon River forever, Henri Mancini. Tout était là.    


   

samedi 23 décembre 2023

Eighties were Specials. Madness takes it toll. But listen closely.The beat was crazy !

La première image ? Une surboum fin des années 80. Ca faisait bouger les foules. Même à Véliizy.

Pour moi le Ska ça a toujours été The Specials ou Madness. Voire Joe Jackson époque Beat Crazy !

Je connais mal mais certains titres célèbres ne vous quittent plus jamais une fois que vous les avez entendus.



 





Guy Marchand. Né à Belleville. 2023

 La première image ? Ce quartier de Belleville. Début des années 2000 quand je vais m'y installer. Guy l'enfant du quartier doit alors avoir la petite soixantaine. Un gars bien. Ca se sent. je l'ai adoré dans Garde à vue, dans Coup de torchon.

Mais là où il excelle vriament c'est quand il chante taxi de nuit relax, Destinée...  Un chanteur, un crooner, un authentique artiste.  So long Guy ! 






jeudi 21 décembre 2023

The Stranglers

 La première image ? Un 33 tours. moquette épaisse sous canapé de cuir. jenny e petit chien des Pyrénées fait des tour, à l'étroit. Dehors, vue imprenable sur la forêt de Meudon. C'est le 11ème étage. Lumineux le miroir, immense. Intense après-midi. L'odeur de ce début des années 80. 







jeudi 7 décembre 2023

Bauhaus, Années 80

La première image ? Un séjour linguistique dans la banlieue de Londres. Le curieux sentiment que la musique rock est née par ici. A l'époque pas de portables, pas d'internet, des disques vyniles, des VHS, des disquaires et videoclubs aux rayons accueillants, un monde physique auquel se frotter, un monde de de possibles et de rencontres concrètes. Et puis un jour, un mur, un vrai qui s'effondre quelque part dans Berlin.

La menace alors au cinéma c'est les loubards et autres skinkheads. On vit de frissons, de sueurs froides devant Class 84 ou Les Guerriers de la nuit.

Dans ce contexte, je redécouvre avec bonheur ce groupe que je ne connaissais qu'écrt au feutre gras sur des sacs US. BAUHAUS. Bela Lugosi is dead. Beautifully creepy ! Petit chef d'oeuvre.



vendredi 17 novembre 2023

RH Factor. Roy Hargrove. Hardgroove. 2003

La première image ? Paris début des années 2000. Un goût prononcé pour le cinéma. La VHS devient le DVD et bientôt ce seront le téléchargement légal puis le streaming, qui viendront effacer 20 ans de clubs video, de Video Futurs, de rayons physiques à la FNAC...

En 2003 ou pas loin, j'irai justement voir Roy hargrove en concert (région parisienne mais où ? Dans le 92 de mémoire). Cet album se bonifie à chaque écoute.







mercredi 15 novembre 2023

Brazil. S'évader ? un art de vivre

 

Brazil, déploie tes ailes
Envole-nous,
Vole-moi dans les plumes,
Extraie de nos matières
Le fragile de l'argile
A ta manière, enjouée,
A ta façon, agile,
Les échos mélancoliques
A l'étouffée, de nos Bossas.
Ton baiser sur ma joue ?
Un battement de cils pour m'évader.
Rêveur aux anges, m'immergeant,
Me laissant porter sous ton zèle,
Ou comment échapper aux griffes
De ces vies "prospectus"
Par ta vision tendre et chaude,
Ode à la résistance, sur un mode vivace,
Face au monstre invisible, implacable
Tapi au coin de chaque petite rue 
De la grande cité étouffante :
Boa constrictor qui fait les yeux doux
Pour mieux nous réduire au silence éternel.

mercredi 8 novembre 2023

Souplex 2025

 La première image ? A venir. Un ancien garage. Un souterrain où l'on recréerait quelque chose de sympa, un truc qui ressemblerait un peu aux vacances, à nos 20 ans, sous une rue pavée du Vieux Lille.

Des mains et des idées, du pétrôle aussi. Pas creuser trop profond, juste de quoi avoir chaud en hiver, être au frais en été. Lutter contre le réchauffement... Renouveler l'air de façon intelligente et réhabiliter le Slow d'antan. Servir des Taolak, du cidre Basque, des Hierros et du Pintxo. Txakoli par ci Guinness par là... Du foie de veau et de l'île flottante à toute heure. Sans oublier les bords de pizza sortis chauds, craquants, du four en guise d'apéro.        



D.O.A. 1987

La première image ? Saint Germain en Laye. Mes années 80. L'internat. Larry.  Fredo. Marcel. Roby. Le bon ac'. Le Royal. Faire le mur. Se faire une toile. A l'époque, Denis Quaid et Meg Ryan sont là-haut, tout là-haut !


jeudi 26 octobre 2023

Pump up the volume 1990

 La première image ? Marcel Roby sûrement. Internat. Teminale, mes 17 ans.

Ah que ce film m'a film m'a inspiré. Freedom of Speech, Wave of mutilation, Me and the devil, Everybody knows, du lourd, du très lourd !  












mercredi 25 octobre 2023

Et si tu n'existais pas. Joe Dassin. Lionel. 2002

La première image ? Une église de Villejiuf ce mardi 24 octobre 2023. Il est toujours complexe de décortiquer les mécanismes à l'oeuvre lorsque vient l'heure d'honorer la mémoire d'un ancien collègue qui fut aussi un compagnon de déjeuners en tête à tête, d'avant-premières, de soirées arrosées, de séminaires fous fous !

Mais voilà ! Que son départ permette à des gens de se retrouver 20 ans après est en soi un cadeau qu'il nous fait, qu'il autorise par l'humanité et le soin qu'il apportait à construire ses relations aux autres, toujours empruntes d'empathie, de curiosité naturelle qui font le sel des personnes aussi rares qu'ouvertes sur le monde. Raison pour laquellle l'église ce matin-là était bondée. pleine de souvenirs façon puzzle, d'une époque révolue mais que l'on s'entête à incarner, pour en transmettre le beau, le bon. Essayer en tout cas. 

Alors que reste-t-il de nos années StudioCanal ? Et bien cette sensation que ce fut une belle page (l'âge d'or du DVD avait-on coutume de dire) et que même lorsque les relations restaient cantonnées au strictement professionnel, l'intime ressurgit toujours 20 ans plus tard, parce que c'est la résurgence de souvenirs communs, de lieux, d'odeurs, de sons, de couleurs si particulières en hiver. Issy-les Moulineaux pour ne prendre que cet exemple n'est plus du tout la ville qu'elle fut en 2002 quand nous y étions arrivés, la fleur au fusil, du haut de nos 30 ans, des rêves pleins la tête pour les siècles à venir...  Merci Lionel de m'avoir permis de revivre tout cela le temps d'une matinée riche en émotions. So long Bro' Yo




vendredi 29 septembre 2023

O Leonzinho dans l'eau vive. 2005

La premièie image ? Une caïpirinha géante rue Boyer, ah et un piano électrique, une chanson aussi, nature boy. Un grand sourire. Une vois qui frissonne. Puis Vélizy et le Pays Basque. Le square Bolivar et la rue Sorbier. Et puis, et puis Caetano Veloso. le velours de son swing, l'adrénaline de la bossa, la vie en notes, mes ultra sons.  




vendredi 18 août 2023

Quelques dates du RAP US

La première image ? Le freedom of speech découvert avec Pump up the volume, film emblème de mes 17 ans. A l'époque, je n'écoute guère de rap mais ce morceau, sa puissance, son flow emportent tout... A partir de là, je vais m'intéresser à quelques groupes et morceaux. Voilà quelques titres qui surnagent, remontent !     





















mardi 1 août 2023

Il est un coin de France. Luis Mariano

La première image ? Le jardin Urtois couvé d'un soleil maternel. L'été qui chante. Longtemps ce beau Pays, loin de la capitale, est resté protégé, préservé, à l'abri de la gourmandise des citadins d'ailleurs.

Probable que désormais chacun voit ce qu'on peut y trouver de doux et réconfortant depuis le climat, les paysages, la nourriture jusqu'à la culture millénaire qui résiste à tout. Comme une "bonne herbe" ! Ahurti, Bayone, Biarritz, Vous m enchantez durant toute la vie !      

 



dimanche 30 juillet 2023

Supertramp. Live in Paris.1979

La première image ? A tout jamais une route bordant la plage et ses paillotes sur le chemin qui mène à Grand Bassam. Je me souviens de discussions stériles avec un copain d'internat (année 1988 de mémoire) sur ce qui de Supertramp ou Prince dépasserait l'autre ? Comme si les comparaisons étaient possibles ? Toujours une affaire intime ces machins-là.  Côté émotion, arrangements, mélodies, Supertramp m'aura emmené très loin, très haut durant ces fantastiques années 80. Mais Prince a brillamment repris le flambeau dans un registre qui n'a évidemment rien à voir.      











samedi 29 juillet 2023

Eagles. Hotel California. le Slow des années là !

La première image ? Vélizy. Le morceau qui passe souvent sur Radio Nostalgie. C'est un de ces morceaux qu'on adore mettre lors des fameuses Boums de notre jeunesse. Le Slow, le Quart Américain. Ca danse, ça se frotte, ça s'étalonne, ça vit de caresses et de promesses...


Parmi les slows magiques de l'époque :

I should have known better

The Power of love


Still loving you

Cherish


Careless Whisper


I'm calling you

Don't give up


Don't dream it's over


Eternal flame

Everybody's got to learn sometimes


Greatest love of all


Forever young


Everytime you go away


Holding back the years


Hunting high and low


I want to know what love is


Is it a crime


Lover why


Love is love


Never tear us apart


More than I can bear


One more try


Precious thing


Purple rain


Against all odds


Reality



Rough boy


Slave to love



Captain of her heart


Miracle of love


Through the barricades


Time after time


Total eclipse of my heart


True 


Power of love


Words


Your eyes

















 

  

vendredi 28 juillet 2023

Quelques éclairs des quatrevingtièmes rugissantes !

La première image ? Difficile à dire. Mais l'arrivée en France. Une marche sur la Dalle Louvois, mer de bitume, je me rappelle, le ciel ton sur ton, gris partout, puis une sortie dans un parc et les autres enfants qui parlent un français piqué de noms de marques et de refrains publicitaires ( Kot, kot, kot, kodak)... L'impression curieuse d'être un extraterrestre devant assimiler de nouveaux tics de langages.

A la radio, à la télé, quelques perles mémorables qui donnent à cette décennie toute son inaltérable saveur. Mais The Cure meêm d'ici de maintenant dominait tellement, imprégna tellement cette décennie qu'il est temps de raviver cette douce mélancolie, cette fausse gaité, cette vraie tristesse qui semblait émaner du regard qu'on y porte depuis le présent.    

The Drowning Man

Lullaby

Faith

In between days


Just ike heaven




Siamese Twins

Love will tear us apart


  Enola Gay


Tainted love

Blue Monday


When the going gets tough...


Moments in love



 


mercredi 26 juillet 2023

Niagara falls. Don Williams. Eté 2023

La première image ? Une route large, immense, droite, parfois 6 voies, des aires de repos truffées de Burger King... La végétation touffue partout autour. L'Amérique des grands espaces. Le Western. Et dans l'habitacle résonne la voix chaude de Don Williams. De beaux souvenirs pour plus tard d'une vie de longs trajets entre Montréal, New-York, Niagara Falls ou la ville Québec. Pour se rappeler qu'en toute chose, il faut un but, mais c'est toujours le chemin qui est beau. La traversée, la métamorphose, la gestation avant l'éclosion. 


 

mercredi 24 mai 2023

Tina turner - live in paris Olympia 1971 & co





La première image ? Tina affublée d'une tenue en peau de bête dans une antre aux allures de jeux du cirque. C'est pour le faiblard Mad Max Au delà du dôme du tonnerre qu'elle obtenait enfin une place sur un grand écran aux côtés de Mel Gibson. C'est sa très grande période. We don't need another hero, What's love got to do, Private dancer, Golden eye, The Best etc.

Là, elle marque les esprits avec du mainstream qui "dose" ! Mais ses plus grands prouesses qu'on le veuille ou non datent de ses années Ike & Tina. où le Rock côtoie la Soul. Une voix et une énergie uniques au monde. Comme souvent, une figure ayant sacrifié sa perqonne, sa famille à ce qu'elle pouvait donner au monde, à "son public", mot valise qui veut tout et rien dire...  


samedi 20 mai 2023

Sonic Youth. Daydream nation. 2023. Parenthèse sur la 11 !

La première image ? Un marché vivant, coloré. L'église Jourdain depuis ce petit balcon ensoleillé. Un arc en ciel au coin de la rue. Des matelas ont été jetés par terre et le mal de dos a disparu. La période est faste, sorte de parenthèse pas tout à fait refermée quelque part entre la place des fêtes et le Père Lachaise. Du grand écart, fête commémorative par avance. Dans ces cas-là, tu te dépèches de finir tes petits châteaux dans le sable de la Madrague au pied des dunes avant les grandes marées. C'est ça l'urgence après tout : parvenir à mettre en forme ses pensées profondes pour après, pà l'usage des autres. Un guide anonyme pour somnambules, un amas de feuilles vierges, invitations de bois translucide pour mieux y boire les encres de vos plumes. Ecrire et vivre. Avoir vendu, fait le deuil et renaître plus loin. Sur la 11.

Alors dans cette période un peu chahutée où j'ai toujours près de moi l'appareil Dark Vador qui doit traquer mes vilaines apnées du sommeil, j'ai redécouvert cet album saillant et désirable de Sonic Youth. Daydream Nation. Parmi les perles recueillies dans mes oreilles, quelques unes qui me rappellent combien le rock est la musique d'une époque de la vie, suivant les prérégrinations circulaires d'éphémères toujours préssées de se brûler les ailes sur la première source de chaleur venue, portant fièrement les stigmates de chaque brûlure comme le tatouage, le code barre, un passeport pour l'immortalité.

 re 





    

jeudi 18 mai 2023

In the Cocody small hours of the morning

La première image ? Abidjan. Très tôt. la lumière grise est encore fragile, elle annonce la pluie. La petite saison. Toute la maisonnée semble endormie. Papa Maman, Joe, Gilda, Sandra, moi et Mamie Françoise. Au chaud dans leurs draps, à l'abri du mauvais temps. L'orage gronde au loin. Je pénètre par la petite porte qui jouxte le grand portail. Lentement, je m'avance, longe sur la pointe des pieds le mur de l'allée puis la fenêtre donnant sur la chambre de papa et maman. Je fais silencieusement coulisser la baie vitrée du grand salon, j'hésite à entrer. J'ai entendu dire que modifier le passé pouvait avoir des conséquences désastreuses dans un futur qui existerait déjà... Et pourtant je donnerais tout pour regarder dormir l'enfant de 8 ans que je fus... Oh comme j'aimerais le prendre dans mes bras et le rassurer, lui qui en a tant besoin "sois tranquille mon Romain. la vie t'aimera follement et tu le lui rendras bien tu verras". Comme j'aimerais me chuchoter ces quelques mots au creux de l'oreille dissimulée sous sa tignasse souple et blonde. "Ne cesse jamais de rêver petit rêveur". Mais je...

C'est là qu'en tournant la tête, sorti de mes pensées, Mamie Françoise, habitante de l'aurore, m'aperçoit et je la vois encore, surprise, penchée sur ses rosiers, souvenirs vivaces du château de la Jourdane où mon arrière grand-père Amador était jardinier. Elle reste ainsi, figée dans ses questions. Mon allure doit lui rappeler quelqu'un. Je viens vers elle silencieusement, m'accroupis. Son index glisse sur la cicatrice que j'ai au front. Elle comprend immédiatement. Ce fameux jour (la semaine dernière pour elle) où je me suis ouvert le haut du crâne en sautant de l'armoire sur le coin du lit.  Elle balbutie émue "Romain"... D'un doigt sur mes lèvres j'implore son silence. Ne réveillons personne. Restons là tous les deux. Ce sera notre secret. La pluie est chaude, elle nous enveloppe. Mamie se redresse, se blottit contre moi et nous nous étreignons longuement. Elle me chuchote, je lui rappelle son fils, tonton Jean, au même âge. J'en ai 50 aujourd'hui. L'étreinte est devenue notre danse. Elle se laisse guider. Mais la pluie s'intensifie et nous rions facétieux, deux garnements, en courant nous abriter sous la véranda des trombes d'eau qui s'abattent à présent. Nos voix sont avalées par le vacarme assourdissant. Le jardin est étoilé de flaques bien vivantes qui paraissent maudire le ciel. J'aide Mamie à s'asseoir dans le fauteuil tressé de raphia qu'affectionne Papa dans ses poussées de mélancolie. Je suis à ses côtés, assis sur le bras du fauteuil, entourant ses épaules. Nous écoutons la pluie. Savourons le mystère de l'instant. La fraîcheur des bourrasques est venue jusqu'à nous, caresse nos visages. Et nous restons ainsi, paisibles, sereins, le temps d'un échange de regards complice, le temps pour l'averse de se refaire toute petite, le temps pour notre rêve...

jeudi 4 mai 2023

Casablanca 1983

La première image ? Moi debout sur le rebord de la fenêtre de ma chambre aux murs couverts de posters de footballeurs. De Platini à Rocheteau en passant par Genghini. Le son est puissant, il se déverse de toute ma hauteur dans la rue Lemercier si calme habituellement. Rue mythique du Quartier Palmiers.

Wassim est en face dans le jardin de la Jeanne-Claude. On danse en rythme, on ondule sur le rythme échevelé de nos disques favoris du moment.

La rue est si calme à l'époque, à l'abri du grand boulevard, du fracas de la ville. On a le sentiment d'être les casse-pieds de l'impasse du calme olympien, les empêcheurs de tourner en rond du bien vivre ensemble.

J'ai à l'époque des cassettes et des 33 tours et des 45 tours. Qu'est-ce que j'écoute alors en boucle ? 


  














mardi 2 mai 2023

Magma. Mekanik Destruktiv Kommandoh. 1973


La première image ? le Sunside ou le Sunset il y a quelques années. Christian Vander reprenant Coltrane qu'il vénérait.

je redécouvre Magma sur le tard, je pense aux images folle de Druillet (La Nuit) et les musiques menant à la transe lors de fêtes orgiaques dans Excalibur... Il y a une dimension "médiévalisante", aux accents fantastiques, psychédéliques qui te fait voir le fonds de l'espace comme celui de mon oeil. lorsque je me tourne vers l'intérieur... Et cette voix bourdonne, vibre à l'unission avec l'univers...  

 

jeudi 27 avril 2023

The Cure. Japanese Whispers. 1985

La première image ? Un 11ème étage à Vélizy. Revenu depuis peu d'Afrique. Le froid de l'hiver 85. les anoraks, la nuit qui tombe un peu tôt et les codes (culturels, vestimentaires) qui vous échappent encore...

Le clip de Lovecats tourne à la tivi. Il est mélodique, de la contrebasse vient en rythmer le psaume, cet appel à la légèreté de l'être... C'est peut-être un angle mort, un album moins connu des Cure mais il est symptomatique de leur éclectisme, de leur recherche éperdue pour  la note, l'atmosphère, le truc qui met en valeur la voix éternelle jeune, adolescente, de Robert Smith et dit mieux que personne son époque... "les années 80 c'est nous" qu'il murmure...






mercredi 26 avril 2023

Tom Waits. Bounced Checks. 2023

La première image ? Un ou deux films de Jim Jarmusch. Son époque bénie. Le film "indé" dans sa quintesence, dans son absolue nudité. Alors on a tous redécouvert ou découvert Tom Waits en débutant pas le sublime Blue Valentine.


Mais à creuser le sillon de ses premières oeuvre, on trouve une puissance d'âme, un forceps sentimental, presqu'un discours politique, le genre qui est sa voix et une pensée, iconoclaste, pas datée, universelle et rauque. Un timbre qui porte. Par-delà les murs du son.  
   

dimanche 2 avril 2023

Pat Metheny. As falls Wishita so falls Wishita falls. 1991

La première image ? C'est le sanctuaire adolescent de ma chambre à Vélizy. J'ai vue sur la tempête qui agite les arbres en face dans la rue Rabourdin non loin du collège Maryse Bastié. Et puis cette affiche d'album qui me marque durablement. Je l'adore. Elle ma rappelle à l'époque l'ambiance de films comme Paris, Texas. Et cette musique est aussi à l'époque pour moi la bande originale d'un film qui n'existe pas encore, en tout cas pas ailleurs que dans la tête.     




vendredi 31 mars 2023

Low. 2006

La première image ? Un appartement à Paris 2006. Je viens de rentrer d'un premier séjour d'installation au Cameroun. Je retrouve les copains. Et ce soir il y a A Forest des Cure qui tourne dans le salon.


C'est le morceau auquel j'ai pensé en découvrant Low et son Lullaby.


 Ca m'a fait penser à Mazzy Star au départ.


Mazzy Star découvert à une époque plus lointaine grâce à Cowboy Junkies et leur fameux Trinity Session.. planant...






 


lundi 27 mars 2023

Boston More than a feeling. Décembre 2021

La première image ? Le bas des pistes à Courchevel. Une parenthèse. Un séminaire. Start Up de la jeunesse, du papier glacé, du verbe, du jeu. S'y repaître, lire, respirer, croquer des oreilles, tiens le conseil d'un collègue qui s'en étonne "quoi tu ne connaîs pas Boston ? More than a feeling ?". Voilà,; c'est fait ;)



Pixies. 2023. Pour les 50 ans de mes oreilles !

La première image ? Une odeur. Le tabac froid. Et le café bien sûr. Coffees and cigarettes. Le matin toujours. De la souplesse. De l'élégance, jamais de sales gueules, jamais de fatigue. L'immortalité avant la parade nuptiale sur un morceau des Pixies pour se donner l'air, pour gonfler la poitrine, en se triturant deux trois poils qui viennent d'apparaître sur un menton glabre.

Moi je dis : c'est une musique à écouter pour la première fois après vos 50 berges. c'est là que l'on comprend le déterminisme des années de puberté, l'obligation qu'on se fait d'être à contre-courant même dans une école de commerce (sic)... C'est la musique de témoignage rêvée, la bande-son d'un documentaire animalier où l'on comprend que ce jeu de l'opposition, de la transgression est écrit. De tous temps pour toutes les générations d'adultes responsables en devenir.

L'intuition vous dit les choses ainsi : le vrai contre-courant c'est d'écouter du jazz et de la musique classique à 20 ans et de se mettre à tous les nuances du Rock après vos 50... Là vous en comprenez des choses et vous appréciez soudain la texture métallique, parfois repoussante, parfois mélodieuse des accords minimalistes des vos poussées d'acné d'antan.       












mardi 21 mars 2023

A la faveur de l'automne 2004.

 La première image ? Un ciel gris pas loin avant le retour vers l'Afrique. Le même ciel gris qu'en rejoignant la France depuis le Maroc en 1984. Des cycles éternels qui passent et rapassent le deuil en boucle pour mieux renaître la fois suivante.

Cette musique est sortie sur la fin d'un cycle parisien, français. et à l'époque, je suis sous le charme. Encore aujorud"hui. Quelque chose du Lenny Kravitz des origines. Mais dans la langue de Molière. 





dimanche 19 mars 2023

The Thing. John Carpenter. Années 80

La première image ? Multiple. Toutes les fois où je l'ai fait redécouvrir. Le meilleur film de Carpenter exaequo avec Halloween. Toute cette séquence introductive silencieuse du point de vue du chien. Puis la séquence finale, crépusculaire, dantesque, mystérieuse. Au milieu, la paranoïa poussée à son paroxysme. 

The Thing est un peut-être même l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma. Tout y est. L'imagination au pouvoir s'agissant des moyens qu'à la chose pour se "reproduire", se glisser comme un virus morel dans le corps de ses hôtes... Des effets spéciaux "à l'ancienne" et donc géniaux, fous, des oeuvres d'art à chaque nouveau tableau. La séquence du test sanguin que l'on n'oubliera plus jamais. Les terres glacées du "milieu", partout autour. La tempête de neige et un feu de la saint jean pour chercher un peu de réconfort, un répis... de courte durée; Forcément. Et la musique, immortelle, d'Ennio Morricone , le bien né.




Fright Night 1985

La première image ? Ma fenêtre. Ou celle de la cuisine. Et derrière, une façade et ses habitants. Plus ou moins lointains.

Voilà l'un des 33 tour que j'écoute à l'époque. La vision rêvée d'un petit lotissement amércain sans histoires où surgit le mystère avec l"arrivée d'un curieux voisin... Alfred Hitchcock est convoqué, Terence Fisher aussi et tout ceci me parle tellement. Sans compter la modestie appréciable de cette série B qui mérite amplement le détour.




 

samedi 25 février 2023

JamiroquaÏ 1992. Music of my mind

Une première image ? Des chaînes Hi-Fi comme on n'en faisait qu'à l'époque dans des appartements étudiants souvent réduits en miettes à force d'oisiveté déterminée, de voyages organisés au tour de la notion de vide et d'absence à soi-même... J'ai d'ailleurs une pensée pour les propriétaires de l'époque qui avaient la confiance, la foi chevillée au corps ou vraiment de la m... dans les yeux.

Qu'est-ce qu'on a fait vivre à ces lieux peu chatouilleux, qui nous avaient rien fait, bien au contraire. Qu'est-ce que ce début de décennie 90 a été un sommet de n'importe quoi... Bientôt la musique électro pas loin, en Belgique, les Rave Parties, tout ce qui va cisailler nos raisons bien comme il faut... 

Nulle part ailleurs ne se tiendra la plus belle des enquêtes policières, un divin épisode de Columbo sous acide au 14 rue Royale... 

Et l'une BOF rêvée c'est pour moi le Music of my mind de Jamiroquaï.   






 

mardi 21 février 2023

Rosebud. Olu Dara. 2005



La première image ? On est au Rosebud un petit club de jazz, de bois, d'immenses miroirs et de zinc en rase campagne Il est de ceux qui ne s'inventent pas. Fruit de la volonté tenace d'un patron "mélancolicomane".

Une jeune fille tirée à quatre épingles s'élève, s'arrime à la scène, ajuste la hauteur du micro bien trop haut pour sa petite taille. Elle est au bord de la catalepsie, perdue, elle fouille du regard, cherche de l'air alors que le seul projecteur depuis le fond de la salle, vient l'enserrer de son anneau de lumière, lui chauffer les joues, lui rougir l'oeil. Ses mains sont moites. Ses pieds sont poites dans ses petit souliers. 

Bubber (If only) d'Olu Dara démarre. Elle se lance en playback.

Un homme affalé au comptoir dépoli, quitte son Bloody Mary des yeux qu'il a trop humides pour être tout à fait heureux.

A mesure que la jeune fille s'ajuste sur le chant, lui fronce imperceptiblement le sourcil et défile alors devant ses yeux un souvenir précis. Il est en train de comprendre quelque chose...  




dimanche 19 février 2023

Dublin 2022. Iron Skies of Guinness

La première image ? Une Guinness... La Guinness... Les copains et Dublin. Un pub, un match des 6 nations. What else ? 

Franchement, j'ai toujours pensé que la vieillesse se recroqueville sur les sens qui se font le moins la malle au fil du temps... La vue et l'ouïe baissent, même le toucher chemin faisant devient aléatoire (arthrose, insuffisance veineuse, fourmillements, perte de sensibilité)... Le goût et l'odorat eux s'accrochent, résistent et dans vos derniers feux, une odeur peut encore vous rappeler le parfum de votre maîtresse de CP B.

C'est pour cela que j'ai une intime conviction. C'est avec l'odorat et le goût que les effets de la maladie d'Alzheimer seront le plus efficacement combattus.

Curieusement, j'ai donc longtemps pensé que les êtes humains en vieillissant privilégiaient une "bonne bouffe" par facilité, affaire de bon sens, presqu'un déterminisme... Là où tes sens restent en alerte, un chemin est encore possible.  

Et bien de mon côté, j'ai attendu mes 49 ans pour affiner le menu de rêve pour mes vieux jours s'ils arrivent... Voilà ce qui prend forme jusqu'à présent :

Pastis (parce qu'il défend l'idée que l'eau reste un bien précieux) ou Suze (initié par Papy) à l'apéro

Des huîtres en entrée, peu importe le numéro. Charnues mais pas trop . Et pourquoi pas plateau de fruits de mer. Allez tiens ?!

Un foie de veau arrosé d'une Guiness pour le plat principal. Ou l Andouillette qui a toujours eu mes faveurs. 

Du Fromage de brebis (Ardi Gasna) / petit  chèvre (Rocamadour)   / voire un délicieux Parmesan       

Pour le dessert, j'hésite avec les fruits de passion  (folie de mes annees ivoiriennes) mais depuis peu je reviens à l'île flottante qui fut un temps mon dessert préféré .

Petit Digestif enfin... Cognac ? Cela reste à affiner...    

Comme ça je n'aurai pas l'excuse de dire plus tard que la bouffe j'y vais par défaut. Non non je suis toujours en phase testeur pour affiner mon menu royal. Mon repas des repas. Tout est toujours un work in progress avec un objectif.

Et vive les Week-end entre potes comme celui qui eut lieu à Dublin avec le Slaïos ce mois de décembre. La dernière zique qu'on a découverte dans un pub le dimanche, la voici... 



Otis Redding 1991


La première image ? Un bizutage dans le parc de Sceaux ou pas loin, là où j'étais allé voir Madonna en concert quelques temlps plus tôt (1987) .Je suis alors en prépa. je suis venu avec mon double album Rhythm & Blues


Otis, c'est peut-être le plus grand. Il avait tout. Et à 27 ans, comme ça, comme l'étoile filante, il a rayé le ciel pour s'y repaître, pour mieux nous éclairer. Depuis là-haut il n'ignore aucune âme, aucun village aussi petit soit-il.



Mes premiers souvenirs remontent depuis ces années prépa HEC, le double album Rhythm & Blues.  Puis naturellement ce sera la Volvo 460L noir et gris métallisé (464) automatique en souvenir de Tonton Jean, et de ses blessures Marocaines. De celles qui ne se referment jamais. Arraché comme on peut l'être à sa moto, son métier, à ses amours, à sa vie d'avant. Puis courir les abattoirs pour se donner l'illusion de se régénérer, une vie de sang frais de cheval et d'amour lyophilisé...      

Otis, ça reste Fa fa fa fa fa fa ... C'est These arms of mine, C'est Try a little tenderness, c'est For your precious love, c'est lui et c'est nous. La façon dont il nous cueille.




Il faiut revoir ce dicumentaire qui raconte tout ce que sa voix charrie d'émotion, de puissance, de fragilité, de justesse... Plus un chant, une prière, une supplique.... Divin.

https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/otis-redding-lhomme-aux-larmes-dans-la-voix-0?fbclid=IwAR1Kk7BFY3T8ZBQwl3diFxHehQHXlxhlfbNSm0r882HpYvhtjn81dY-1DhE