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mercredi 31 janvier 2024

Killing Joke 1980

La première image ? A la tété, le mur de Berlin, ça s'éfrite, l'histoire est en marche nous dit-on une époque de liberté s'ouvre enfin (alors qu'elle finit), un souffle venu de l'est qui te fait dire ques les jeunesses européennes à l'époque ont bien des choses à vivre, à dire. Pourtant... 3 décennies plus tard, que reste-t-il de ces frissonnements de joie, de ces candeurs émoustillées ?   

Je suis de passage à Abidjan. A l'hôtel, le personnel au sol d’Air Côte d’ivoire est là, endimanché, dans leurs costumes de scène jaunes et fluo. Je ferme les yeux et visualise. Ce qui me vient, c’est ce petit chien gringalet à la santé fragile aux pattes courtes que leurs maîtresses affublent d’une petite laine lorsque la bise est venue. Je rouvre les yeux et tout devient clair. Cette légère excitation aux abords du buffet de l’Ibis qu’on ressent dans les gestes précis du matin, cet air content, la truffe humide… Nous autres salariés avons été ramenés à la joie du chien quand sa queue frétille à l’idée que sa gamelle sera bientôt à portée de miam. Un rien nous habille l’humeur.

De quoi se replonger illico dans du Killing Joke 1980 !





samedi 27 janvier 2024

Grateful dead (Workinman's dead, American beauty) . Cream (Disraeli gears). Neil Young (Harvest, After the gold rush, Harvest Moon). Creedence Clearwater Revival (Cosmo's Factory)

La première image ? Je l'attends toujours... Des groupes que je connais mal ou à travers de tubes entendus tout au long des années 80 sur les ondes. Nostalgie peut-être ou certains films... Un arrière goût de Folk (Grateful Dead) de rock psyché (Cream). Mais toujours bien belles mélodies en tout cas. Comme avec Creedence. Neil Young plus près de nous a fait les belles heures de quelques boucles mélancoliques dna le foyer de l'Edhec époque 1992-1994.  






mardi 9 janvier 2024

Heavenly voices : Cocteau Twins, Dead Can Dance

 La première image ?  L'internat de Marcel Roby (Saint Germain En Laye) époque 1987-1990.

C'est là que des compères écoutaient ces 2 groupes alors en vogue.

Personnellement je n'ai jamais vraiment accroché à l'époque mais avec le recul le Dead Can Dance de Within the realm of a dying sun peut évoquer par certains aspects le côté électro lugubre de Music for the masses (Depeche Mode)

Le Dead Can Dance de Serpent's egg évoque davantage le Polyphonique des chants grégoriens, Corses ou Basques. Pofond et religieux.

Cocteau Twins évoque davantage le côté pop et mélodique de la grande époque Prefab Sprout.     



samedi 6 janvier 2024

Shining Soundtrack 1981


Mais vous savez quel est le plan qui me manquera éternellement dans Shining, et qui n'a probablement jamais été tourné ? C'est ce travelling tout en douceur, guidé par une steadycam apaisée, sereine, dans la salle Colorado, et qui achèverait son mouvement sur la machine à écrire à côté de laquelle on découvrirait, par un mouvement latéral d'une grâce infinie, un manuscrit épais sur la première page duquel apparaîtrait le titre Shining et juste en-dessous le nom de l'auteur : Jack Torrance avec en exergue une accroche assassine "La première véritable autofiction mondiale". Derrière, le feu vivrait ses derniers instants dans l'immense cheminée au coeur d'un hôtel au fond tout ce qu'il y avait de moins hanté. Et pour reprendre les termes de Jack en apprenant le terrible fait divers de la bouche d'Ullman : "This is quite a story". Dont acte..



jeudi 4 janvier 2024

Trevor Jones et la BOF des BOF. John Boorman. Excalibur

 

 Arthur est un enfant roi.

Joyau de la couronne

Doté d'un talent pur, en somme

La chair tendre et le sang frais

Que nous fumes tous un jour

Et dont nous cherchons trop tard peut-être

A retrouver désespérément

La capacité d'émerveillement fondamentale,

Cette innocence perdue, une flamme égarée...

Incarnées tantôt par le Graal, tantôt par l'épée Excalibur,

Qui seuls, résistent au temps qui passe.

"When you casted it what did you see Perceval ?"

J'ai vu la source originelle

Je suis né devant ce film,

M'y suis donné la vie

Juste avant l'épilogue,

Où depuis l'embarcation

Je me suis reconnu

M'éloignant dans le couchant,

Escorté de corbeaux dévoreurs de pupilles

comme le cinéma s'emparant de mon imaginaire !

La matrice, le point de non retour. Le voici.

Nous étions l'an de grâce 82 à Abidjan.


mercredi 3 janvier 2024

Le meilleur Pink Floyd après tout ?

La première image ? Ma chambre de pré-ado. J'ai commencé sur Pink Floyd avec The Wall et Wish you were here. Deux albums que j'adore. Puis est venu le mythique Dark side of the moon.

Plus tard sont arrivés à mes oreilles par l'entremise de la Bouille, grand connaisseur, Ummagumma et  Atom Heart Mother.

Après avoir depuis écouté et réécouté tous les albums (dont Obscured to clouds, Meddle, Animals et tutti quanti) , je me suis fait ma religion et je pense aujourd'hui que voici celui qui peut parfois rivaliser avec les 3 intouchables (TW, WYWH, DSOTM). 




mardi 2 janvier 2024

The ghost and mrs Muir. Mes fantastiques années 90

 La première image ?

Toute une époque, les années 90, où je découvre les "vieux films" dans cinémas d'art et d'essai du 5e et du 6e arrondissement de Paris (j'ai eu mon permis et ma première voiture en 1991), dans les Video Futur (notamment à Lille) et plus tard sur les chaînes spécialisées du câble.

Je crois qu c'était le cas pour l'Aventure de madame Muir (The Ghost and Mrs Muir), chef d'oeuvre de Joseph L LMankiewicz porté par ue Bande originale qui est une des plus abouties, complexes riches du génial Bernard Herrmann.

Autour des fantômes, rarement autant de poésie ne fut portée à l'écran.   

lundi 1 janvier 2024

The conversation. David Shire.

La première image ? Gene Hackman. Sa silhouette, son regard. Dans toute sa splendeur. Acteur chéri dans tant de film dont le mémorable Night Moves (Arthur Penn).

Mais dans tant d'autres de cette époque : l'Epouvantail (Schatzberg),  French Connection (Friedkin) The Conversation (Coppola)... et j'en passe. Un acteur qui aura marqué durablement ma psychés comme héros, anti-héros et même comme méchant (Impitoyable).

Un prince !

Dans The Conversation revient notamment cette partition élégante, entêtante de David Shire. Palme d'or méritée à Cannes.



Siouxsie and the Banshees. 2024

La première image ? cette silhouette et cette voix sur une petit écran capricieux, l'époque des premières chaînes thématiques, notamment musicales avc la fameuse 6ème chaînes et ses clips non stop. 

Siouxsie a vraiment ce truc des femmes Rock'n roll qui peuvent aisément vous faire tourner la tête. Rebelle, darkly mysterious. La curieuse impression qu'elle peut être votre muse, qu'elle seule saura sauver votre âme.

Et réécouter aujourd'hui 4 de ses titres me conforte dans l'idée qu'elle était hors du / en avance sur son temps.