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vendredi 2 février 2024

Talking Heads. le mythe des vampires

La première image ? Near Dark... ce fantastique film de Vampires qui dépoussière un genre en le croisant avec le road mivie, le western et me revient en mémoire le visage noirci par la suie de Lance Henriksen

Sur l'affiche du de l'album de Talking Heads, ces visages peints me rappellent le film de Kathryn Bigelow  

Le mythe des vampires m’a toujours fasciné. Dracula et plus particulièrement son acteur emblématique (Christopher Lee) étaient adorés de papa. Qui m’a transmis ce goût pour les châteaux abandonnés (en apparence), la brume sur la lande, les hurlements au loin, la désolation…

On retient souvent le côté tout puissant du vampire, son immortalité à l’épreuve de sa nuit sans fin.

J’y ai toujours vu la métaphore d’un homme qui pour « survivre » doit éviter d’entrer dans la lumière. Rester sur son chemin, ne pas suivre les modes imbéciles, résister à l’évidence du juste milieu, du plus grand nombre. Pour rester lui-même. Sur son chemin. Condition pour vivre éternellement. Sans y laisser sa peau. L’intemporalité faite homme dès lors qu’on refuse la tyrannie du tumulte extérieur. Apologie du « quant à soi ».

En même temps c’est une malédiction que l’on rompt par un coup de pieu dans le ‘cœur’ (un coup de cœur ? un coup de foudre ?) et l’absorption d’ail qui refait circuler le sang. Quelle plus belle métaphore de l’amour qui vient frapper à votre porte ! Alors le fond de de cette histoire serait de « réveiller » un cœur en hiver, par un baiser (le château de la belle au bois dormant est donc le château de Draculette), une piqure d’insuline au coeur (comme dans Pulp Fiction) ou un coup de pieu qui permet de réveiller les sentiments de l’homme qui se refuse à la lumière, à ses propres sentiments, à l’amour quoi ! Le tueur de vampires est sous cet angle beaucoup plus intéressant quand il s’agit d’une femme. Et vice versa. Les archétypes sont bien plus passionnants à creuser

De la même façon, au sujet des mythes et des contes, je suis toujours fasciné par le bal de Cendrillon qui fait écho à ces fêtes qui depuis la nuit des temps permettent de recréer le temps de festivités le cadre millénaire de la parade nuptiale… On retrouve notre silhouette des 20 ans le temps d’une parenthèse enchantée, le temps d’un coup de baguette magique où par la pensée l’espace d’une seconde vous dansez avec votre petit fils et croyez être au bras de votre frère Jean disparu depuis peu. La magie du bal et ses effets psychotropes. Hier, aujourd’hui, demain, les mêmes éphémères.

Je viens d’y penser en remontant le boulevard Giscard d’Estaing à Marcory.




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