La première image ? Au petit matin. Une course aux aurores autour des Buttes Chaumont. Un réveil tranquille suivi d'une marche à pas de velours vers l'ordi dans la cuisine du 6 square ou la machine à écrire (voire le minitel) du 60 rue de Villacoublay... Ces moments là sont précieux, ils sont pour soi. Rien que pour soi. Ces moments où "l'amour tu ne caches plus" !
Demain, tiens, justement, tu peux courir, lève-toi
tôt.
Tu as fait ce qu’il fallait
aujourd'hui : aquarium ou lessive, course Léana.
Tu es présent pour la Banque, le
prêt et le futur déménagement.
Quelques réglages sur les impôts,
les papiers, les factures mais tout va se mettre en place.
Il y a les jeux, krankil, les
albums(être patient), les formats TV
(j’ai confiance).
Restera le court métrage, le
sport, et URT URT URT URT URT… Ne pas négliger la maison de ton papa qui
n’attend que toi.
La première image ? Du super 8 surgi d'Abidjan, années 80. Madeleine sonore. Proust n'est jamais loin. Suffit de tendre l'oreille.
Il faut s’écouter comme ce matin.
Maux de tête. Ca ressemble à un retour de flamme des apnées plus tard… Une famille d’apnées pas
sympas qui viennent me faire des câlins. Elles se rendent pas compte que ça m’étouffe… Et pourtant je le mérite l’amour c’est ce que
je me dis quand je lis « Atelier d’écriture », pour retrouver sa
« voie » de vie.
Hier épuisé, sous la douche, j’ai
commencé mon "one man" rêvé… Le monde du travail est sympa à croquignoler (éléments de
langages, le chiffre, bulldozer, mettre la paquet...), les cousins ecolo-vegan
aussi… Les tics de langage c’est quand même énorme… De PAPY LEO au CONSULTANT
qui marche par itération… STRAT et BIZ DEV… Y a vraiment de quoi faire… Faut
juste se poser… Le côté wtf naïf de ISMO me touche… Il y a un côté nounours
avec du bon sens…
Développer deux trois sketches….
En partant de ce que j’ai déjà pondu. En toute humilité. S’inspirer de PROUST
(Gaspard) … Simple, décomplexé sans la dialectique sociale pour venir
empoisonner l’humour de jugements forcément partiaux. Ca doit le faire… Faut
remettre au goût du jour ces idées… et travailler un enchaînement de situations
qui fasse sens.
Parallèlement retrouver tes
projets de courts métrages et avancer sur l’un d’eux… POLITIQUE ? Why not…
Le plus intéressant peut-être. Sur la mythologie qu’on crée de soi, à partir de
soi. De ce qu’on est, de ce qu’on voudrait être, de ce qu’on aurait voulu
devenir, de ce que fait qu’on nous regarde… Se faire des cicatrices au feutre…
et se sentir plus digne, plus vieux, plus sage, plus aimable.
Pour le court, soit la nana
sanguinaire à la voix d’ange… Soit le pamphlet sur le moi qui serait une
construction, encore plus sur un écran, dès lors qu’il est question de
politique.
La première image ? Cette voix qui est un instrument. Docile, caisse de résonnace d'une âme pure dans un corps dévasté. Ô Chet. Ton corps c'était ta prison. Ta voix notre remise de liberté.
Les prisons qu’on érige en
pensant se libérer. Voilà où mène le Phosphénisme et ses petites vérités
rassurantes. Comme les écolms de Yoga régnant sur des centres cossus et nécessitant
l’argent comme carburant, le phosphénisme ou les théories vaseuses du tout
qu’on embrasserait depuis soi ne mènent qu’à soi. Interprétation,
formation etBizinesse… Toujours revenir à ce constat sans
appel : rien ne ressemble plus à un ascète qu’un bobo hypocondriaque et
autosatisfait qui prend soin de ses petites joues rebondies, de son teint, de
la souplesse de sa musculature de tout ce qui vient nourrir son petit corps
dodu. Gaffe à la confusion entre « se libérer de son soi » et
« y revenir par le biais de l’ego ».
A propos de voix, Manches Longues (projet avec
Juju) peuvent être racontées par une voix off mystérieuse… Quel
personnage ? Quel point de vue ? Ce mystère vient créer un liant à
ces récits entrecoupés post explosion. Kadima ?
Qu’est-ce qui fait de Nanga un
personnage aussi déterminé, omnipotent, aux multiples visages ! Le fait
qu’il soit double ?
La première image ? L'internat toujours. les Doors c'est pas vraiment les années 80. Mais ma mère et ma tante les écoutaient beaucoup. Et puis il y a eu le film de Stone en 1987 je crois. Vu à Vélizy. pas vraiment aimé ! Film quelconque mais quelle musique.
Parmi les projets à ne pas
lâcher ces temps-cis, il y a des nouvelles qui forment un recueil. Pas vraiment le fameux
« Contes et légendes du square Bolivar » qui est fin prêt. Quelques
contes à peaufiner… A créer… Comme le MOUTON DE MINUIT. No… Plutôt dans la
mouvance « Histoires à dormir sur le ventre » qui fait écho au
« sous la couette », position de protection ventrale… Quand on a peur
quoi…En gardant cet ancrage, cette
filiation Maupassantesque (La Maison Tellier), Flaubertisque (3 contes) ou
Johnsoniste (Jesus Son) voire Wrighteous (Going native)… Faut trouver le lien
entre chaque nouvelle que l’une d’elle soit l’œuvre de l’auteur du recueil qui
veut ramener à la vie son meilleur pote et co-auteur… C’est dans cette veine
que tu tireras le meilleur de « ROMAN VILLE » ? En essayant de
rendre le lecteur intelligent… Certains auteurs de nouvelles racontent des
histoires, les ont vécues, d’autres les écrivent, les inventent… Certaines
histoires ouvrent des portes sur d’autres histoires…
Et quand on parle de portes... En voici quelques unes mémorables.